Ce que j’ai vu, photographié en Avril 2024

 
Photos réalisées en Bretagne | Ille et Vilaine |

Je photographie pour découvrir, montrer, présenter et dévoiler,
peu importe la lumière, elle sera toujours meilleure que la nuit noire.
 
Je ne suis pas un spécialiste, pas scientifique, pas journaliste, pas botaniste, pas entomologiste … juste photographe et assez curieux pour apporter un témoignage à ma façon. Je photographie, j’écris comme je vis, à l’instinct.
Merci de me lire, de regarder.

 
 

 

Ce que j’ai vu, photographié en Avril 2024

Le 04 avril :

Je déambule, me promène, vadrouille, baguenaude, me balade, marche, je me meus à quelques kilomètres de la maison.
Il y a plein de verbe pour dire que l’on se promène, choisissez le vôtre.
Deux lièvres déambulent à la recherche de nourriture.
 

Une bergeronnette grise prépare son nid douillet.
 

Le long d’un champ, j’aperçois une petite tête dans l’herbe.
 

Une chevrette se repose mais pas de chance, elle me repère aussitôt.
 

Je passe ici de nombreuses fois et c’est bien la première fois que je croise un chevreuil le long de cette haie.
 
Le 06 avril :

Les papillons sont de plus en plus nombreux, ici Le Tircis – Pararge aegeria.
Les mâles ont un comportement très territoriaux, ils recherchent les chemins forestiers, les clairières, etc.
Ils s’installent très souvent sur la végétation au sol.

Le papillon Le Citron – Gonepteryx rhamni
Ce papillon est assez répandu, il hiberne et quitte son abri dès le début du printemps.
Il ressemble vraiment à une feuille. Il n’est pas craintif.
 

La grenouille verte – Rana esculenta
Il y en a beaucoup en ce moment, pratiquement à chaque point d’eau, fossés, etc. Ici c’est une flaque d’eau à l’entrée d’une prairie.
 
Le 07 avril :

Les coléoptères aussi se promènent, ici un coléoptère bleu parasite, Méloé – Meloe proscarabaeus
 

Jeune Accenteur mouchet – Prunella modularis
Un traîne-buisson, toujours présent mais souvent caché dans les buissons.
 

Dans l’après-midi, surprise d’un coté comme de l’autre, je lève la tête, le chevreuil aussi, nos regards se croisent et hop, ils prennent la fuite, je dis « ils » au pluriel car ils sont quatre, les trois autres étaient accroupis.
 

Je te vois, chut ! il croit qu’il est bien caché.
 
Le 11 avril :

Le soleil gagne du terrain, la température monte, les papillons se montrent.
Ici un papillon (femelle) L’aurore – Anthocharis cardamines
Le mâle possède une tache orange unie sur l’aile antérieure.
Très joli papillon qui n’est pas rare.
 

Un papillon Le tircis – Parage aegeria, posé sur une fougère.
Je le trouve souvent en lisière de bois sur les chemins agricoles.
 

Un papillon Le Citron – Gonepteryx rhamni, ces ailes en forme de feuilles sont très caractéristiques, ravissantes et d’un bon camouflage.
Il n’est pas craintif si on l’approche doucement.
Le mâle est jaune vif, la femelle verdâtre.
 

Le Paon-du-jour – Aglais io
Les ailes fermées ou ouvertes sont très différentes. Les ailes ouvertes sont très colorées mais fermées les ailes sont brun sombre.
 

Papillon La Tecla de la Ronce – Callophrys rubi
Petit papillon avec des ailes fond vert brillant devenant brunâtre avec une ligne de fines taches blanches.
Ce n’est pas toujours facile de le repérer, sa couleur verte assure un camouflage dans la verdure.
Les yeux sont cerclés de blanc. Les antennes sont annelées de noir et de blanc.
 

La Tecla de la Ronce – Callophrys rubi
 

La Tecla de la Ronce – Callophrys rubi
 

La Tecla de la Ronce – Callophrys rubi
 

Fleur de Genêt.
 
Le 13 avril :

La Tecla de la Ronce – Callophrys rubi
 

La Tecla de la Ronce – Callophrys rubi
 

La Tecla de la Ronce – Callophrys rubi
Le papillon posé sur une fleur de Genêt, comme vous pouvez le constater il n’est pas bien grand.
Il est assez difficile de le photographier les ailes ouvertes (elles sont brunes), ils les ferment quasi systématiquement quand ils se posent.
 

La Tecla de la Ronce – Callophrys rubi
 

La pervenche – Vinca
Violette des sorciers, Herbe à la capucine..
 

Le Tircis de profil.
 

Un pappus.
 

Une fleur de pissenlit
 

Une pâquerette – Bellis perennis
 

Géranium Herbe à Robert – Geranium roberetianum.
 

Fleurs banches sauvages, Stellaire Holostée – Stellaria Holostea
 

Délicate petite fleur sauvage, La Véronique petit-chêne.
 

Espèce d’orchidées, Herbe à la couleuvre, Orchis mâle – Orchis mascula, Satyrion mâle.
 
Le 17 avril :

 

Papillon, Le Cuivré commun – Lycaena phlaeas
posé sur un bouton d’or.
 

Il n’y a pas que des oiseaux au Domaine Ornithologique de Careil, il y a aussi des papillons.
L’aurore, ici un mâle avec la couleur orange sur les ailes.
 

L’Aurore, ailes fermées.
 

L’Aurore, ailes ouvertes.
 

Pour la météo, quoi de mieux qu’une photographie ?
Soleil, nuages, ciel bleu.
 

Bouton d’Or, les lingots d’Or de la Bretagne.
 

Les fleurs de prunellier s’ouvrent pour mon grand bonheur.
 
Le 18 avril :

La météo du jour.
 

Deux jeunes fleurs au bord d’un chemin, l’une est nette, l’autre est floue.
Géranium Herbe à Robert – Geranium roberetianum.
 

La Tecla de la Ronce – Callophrys rubi
 

La Tecla de la Ronce – Callophrys rubi
 

Papillon La Grande Tortue, les ailes sont très abimées mais cela ne l’empêche pas de voler car une mission de la plus haute importance l’attend : se reproduire.
 

La Tecla de la Ronce – Callophrys rubi
 

La Tecla de la Ronce – Callophrys rubi
 

La Tecla de la Ronce – Callophrys rubi
 

La Tecla de la Ronce – Callophrys rubi
 

Le Myosotis des bois – Myosotis sylvatica
Petites fleurs bleues.
 

Papillon, La Piéride du Navet – Pieris napi
 

Une grenouille verte tranquillement sur le sentier, elle ne bouge pas.
 

L’ Aurore – Anthocharis cardamines (une femelle)
 

L’ Aurore – Anthocharis cardamines (une femelle)
 

Un bouton d’Or, les lingots d’Or des prairies.
 

Espèce nécrophage, Nécrophore Imite – Nicrophorus Vespillo
Noir brillant avec sur les élytres, 2 bandes transversales rousses, l’extrémité des antennes rousse.
 
Le 20 avril :

Pappus et akènes avec un peu de rosée.
 

Pappus et akènes avec un peu de rosée.
 

Attention, j’aperçois une petite Panthère au bord du chemin agricole, le papillon pas le fauve.
Papillon, la Panthère – Pseudopanthera macularia
Petit papillon de nuit, actif le jour, ailes jaune avec de nombreuses taches noires disposées en rangées transversales.
Souvent en lisière forestière, bord des chemins, je trouve qu’il est un peu craintif, l’approche doit être délicate.
 

Papillon, la Panthère – Pseudopanthera macularia
 

Cercope – Cercopis vulnerata,
Autre nom, crachat de coucou.
Noire avec taches rouge vif.
 

Cercope – Cercopis vulnerata,
 

Géranium Herbe à Robert – Geranium roberetianum.
 

Papillon, La Piéride du Navet – Pieris napi
 

Papillon, la Panthère – Pseudopanthera macularia
 

Papillon, le Cuivré commun – Lycaena phlaeas
Large bande sombre sur le bord des ailes, le fond orange avec des taches noires épaisses
 

Papillon, le Cuivré commun – Lycaena phlaeas
 

La Thécla de la Ronce – Callophrys rubi
 

La Thécla de la Ronce – Callophrys rubi
 

La Thécla de la Ronce – Callophrys rubi
 

La Thécla de la Ronce – Callophrys rubi
 

La Thécla de la Ronce – Callophrys rubi
 

L’Adèle verdoyante – Adela reaumurella.
Très petit papillon de la famille des Adelidae, aux reflets métalliques avec de très longues antennes.
Classé papillon de nuit actif le jour.
 

L’Adèle verdoyante – Adela reaumurella.
Ici de face, on aperçoit bien la longueur des antennes par rapport à son corps
 

L’Adèle verdoyante – Adela reaumurella.
 

L’Adèle verdoyante – Adela reaumurella.
Ici la grandeur de ce minuscule papillon par rapport à une fleur de Genêt.
 

L’ Aurore – Anthocharis cardamines
 

L’ Aurore – Anthocharis cardamines
 

Fleurs de colza
 

Papillon, La Grande Tortue – Nymphalis polychloros
 

Un papillon Citron pour terminer la journée.
 
La météo ne sera pas propice les prochains jours pour les papillons, je vais rester à la maison, il y a du rangement à faire dans le garage, il n’y a pas que le loisir à la retraite, il faut s’occuper de sa maison et petit jardin.
 
Le 25 avril :

La météo du jour, quoi de mieux qu’une photo à l’instant t pour la connaître.
C’est le meilleur instant mais le ciel va se couvrir de plus en plus.
 

Le bouton d’or, le lingot d’Or des prairies.
 

Papillon Le Citron – Gonepteryx rhamni
Posé au sol, il recherche de la chaleur.
 

Papillon Le Citron – Gonepteryx rhamni
 

Papillon Le Citron – Gonepteryx rhamni
Je remarque qu’il y a un fil de soie qui brille au soleil, j’essaie de la placer au niveau des antennes.
 

Papillon Le Citron – Gonepteryx rhamni
 

Un Cercope – Cercopis vulnerata
Cercope rouge sang, crachat de coucou, il y en a beaucoup en ce moment.
Les ailes sont disposées en toit au dessus du corps.
Il mesure généralement 8 à 11 mm de long.
 

 

Je vois les ailes d’un Alternée – Epirrhoe alternata
Papillon de nuit.
 

 

Je vois et photographie une Panthère – Pseudopanthera macularia.
Il faut se mettre à genoux, voire être allongé pour photographier ce papillon de nuit actif le jour.
Il y en a pas mal en ce moment à la lisière des bois, bords des chemins forestiers.
Il faut chercher une tache jaune parmi le vert de la nature généralement assez bas dans la végétation ou suivre son vol, il est assez petit et ne vole pas bien vite.
 

De face, il est difficile à trouver.
 

 

 

Le papillon La Panthère de profil. Ailes ouvertes ou profil, c’est quasi la même couleur et taches noires.
 

Papillon le Tircis – Pararge aegeria
 

Au départ, lorsque je repère un papillon, je le prends en photo de loin et si possible ailes fermées et ailes ouvertes.
Puis tout doucement, je m’approche en photographiant à chaque pas jusqu’au plan rapproché.
 

L’Alternée – Epirrhoe alternata
Pour les papillons de nuit, il faut avoir un deuxième regard.
Les papillons de jour sont généralement plus grands, plus actifs, plus visibles que les papillons de nuit actif le jour.
Les papillons de nuit (actif le jour) sont souvent plus petits, plus discrets, moins visibles.
On regarde une fois les papillons de jour puis un deuxième regard plus approfondi, simple à dire, plus difficile à faire, surtout lorsqu’un beau papillon de jour vous nargue, vous « titille », vous taquine l’œil.
 
Le 28 avril :

Aujourd’hui je me rends au site de Boutavent, commune d’Iffendic.
Voici la météo, mais cela ne va pas durer, il prévoit des averses orageuses dans quelques heures, il faut que je profite de cette situation.
 

Je commence par un micro papillon, l’Adèle verdoyante, un très petit papillon avec de très longues antennes.
 

 

 

Comment je photographie les papillons ?
Tout en marchant doucement, je regarde à terre car beaucoup de papillons se posent au bord des chemins pour se réchauffer.
Ici la Mégère – Lasiommata megera
 

Puis je tente une approche, attention à votre ombre, au bruit, à la pression.
Ici, il va partir rapidement.
 

Je regarde partout, à quelques mètres pour voir si un papillon vole puis de plus en plus près.
Je cherche une forme, une couleur, un déplacement..
La Thécla de la Ronce, petit papillon qui de profil doit mesurer 12 millimètres environ.
 

La Thécla de la Ronce – Callophrys rubi
Certains le nomme Argus vert, le Thècle de la Ronce
 

Très petit papillon de nuit, si je ne commets pas d’erreur c’est l’Eudorée de l’Alisier – Eudonia mercurella
Environ 1 cm de long, il enroule les ailes sur son corps, difficile de voir les détails.
 

De profil, il est à peine plus gros que la tige de l’oseille sauvage.
 

 

La Thécla de la Ronce par rapport à une fleur de jasmin sauvage.
 

Repérer un papillon n’est pas toujours chose facile. Il faut prendre son temps, bien regarder.
Un Cuivré commun posé sur une branche de Rumex (oseille sauvage).
 

Le Cuivré commun – Lycaena phlaeas
 

Le Cuivré commun – Lycaena phlaeas
 

Le Cuivré commun – Lycaena phlaeas
Tourner délicatement autour du papillon pour avoir un meilleur angle de vue.
 

La Thécla de la Ronce – Callophrys rubi
 

La Thécla de la Ronce – Callophrys rubi
 

La Thécla de la Ronce – Callophrys rubi
S’approcher de plus en plus près, sans le faire fuir.
 

Comment je photographie la Panthère ?
La Panthère – Pseudopanthera macularia
Je recherche une teinte jaune et noire dans la verdure basse, c’est assez facile et il y en a beaucoup en ce moment.
 

Puis je m’approche le plus délicatement en évitant de projeter mon ombre sur le papillon et à chaque approche je réalise une photo et ainsi de suite jusqu’au plan serré.
 

Un Thécla de la Ronce.
 

Le papillon la Panthère.
 

Une punaise nébuleuse.
 

Un Thécla de la Ronce.
 

Un Thécla de la Ronce.
 

Un Thécla de la Ronce.
 

Puis au ras du sol, je vois une abeille avec de longues antennes, l’Eucère à longues antennes – Eucera longicornis.
 

Ici, je m’allonge complétement au sol pour pouvoir la photographier de profil.
 

l’Eucère à longues antennes – Eucera longicornis.
 
En résumé : Comment je m’organise, je regarde, je photographie ?
 
Je réalise une virée, une vadrouille, une promenade photo d’environ 6 à 8 kms (de 4 à 6 heures),
Comme j’ai pas mal de circuits en vue, je change régulièrement d’endroit.
Je trouve une variété de papillon ici, mais pas là et ainsi de suite, ici c’est une friche, là une lande sèche, une prairie humide, un affleurement rocheux, un chemin agricole, forestier etc..
Autre chose par exemple, en bordure d’un champ de colza je trouve beaucoup de papillons surtout si une lande sèche, broussailles, friches se trouvent à coté etc.. mais quand la récolte est faîte, beaucoup de papillons cherchent à proximité un autre garde-manger et il faut repartir à la recherche de leur nouveau lieu.
 
Pour la partie photo,
Je recherche une tache de couleur, une forme, le déplacement d’un papillon de quelques mètres en avant au plus près à ras de terre.
Certains papillons de jour sont petits environ 10 millimètres de haut, il faut bien regarder, observer la scène.
 
Une fois le papillon repéré, je le photographie de loin (environ 2 mètres) puis je m’approche délicatement et à chaque fois que la distance qui nous sépare se réduit je le prends en photo.
C’est pas rapide mais c’est très sportif, se baisser, se relever, se mettre à genoux, se relever, s’allonger, se relever, on tient la forme, on dérouille les articulations, on améliore les poumons etc..
Je mets des genouillères c’est très pratique, pour éviter les cailloux, ronces, piquants, humidité..
 
Pour la prises de vues, c’est soit un 105 mm macro ou un zoom 200-500 mm qui me permet de me tenir à distance.
Mais je viens d’acquérir un nouvel objectif, un 300 mm f/4 avec un TC-14E III CONVERTISSEUR 1.4x.
 
Pourquoi ?
 
le 200-500 mm f/5.6
pèse environ 2500g
possède une mise au point mini de 2,20 mètres
diamètre × longueur (à partir de la monture d’objectif) environ 107,3 × 266,8 mm
 
Le 300 mm f/4
pèse environ 755g
possède une mise au point mini de 1.40 mètres.
diamètre × longueur (à partir de la monture d’objectif) environ 89 x 147.5mm
 
Le 300 mm f/4 est donc plus léger, plus petit donc plus maniable, c’est ce qui m’intéresse le plus, car une bonne randonnée avec le 200-500 mm, cela tire sur les épaules en fin de journée et l’encombrement est important, il est aussi assez fragile (zoom).
Le 300 mm plus le TC-14E III CONVERTISSEUR 1.4x, cela devient un 420 mm, pour les papillons, les oiseaux et les chevreuils, c’est suffisant pour moi !
 
Dès réception, je vais le tester.
 
Bonne recherche à vous, ouvrez l’œil et soyez patient.
 
À bientôt.