Découvrir le monde animal !

Il y a plusieurs façons pour une découverte du monde animal.

  • Pour ceux qui ont des facilités financières en fin de mois, il y a les safaris par exemple,
  • Ceux qui ne veulent pas bouger de leur fauteuil, regardent les reportages à la télé,
  • Les autres qui bougent un peu, sans se ruiner, se donnent rendez-vous au zoo ou parc animalier.


 

Que faire un dimanche ?

 
En ce dimanche ne sachant que faire, je décide de me rendre au ZOO de Pont-Scorff près de Lorient en Morbihan. Je suis à coté de Rennes, il est 14h00, il faut environ 1h45 pour se rendre sur le lieu, tant pis, j’enfourche mon cheval vapeur à 4 roues, rejoint la « highway » bretonne N24, régulateur sur 110 et relax.
 

Le Zoo de Pont-Scorff

 
15h45, arrivée au Zoo, moi qui aime la tranquillité, je suis un peu inquiet, les parkings sont pleins, tout ce monde !
Je profite d’une invitation que m’a gentiment laissé un certain « Louis », suite à son passage dans ma boutique à Bruz.
Les premiers mètres de la visite « les pélicans » ne reflète pas ce que je vais découvrir par la suite. Je remarque de suite des panneaux d’information, succinct mais efficace. Le zoo a été créé en 1973 par Pierre et Maguy Thomas, un écrin de verdure de 12 hectares. Je suis étonné car peu de monde autour de moi, je me sens presque seul, le parc est grand, le sens de la visite y est sans doute pour beaucoup, c’est génial.
 

Quelques photos

 
Réalisées pour la plupart avec mon bon vieux 80-200mm f/2,8 Nikon de 1997.
Les photos qui suivent ne sont qu’une toute petite représentation de ce que l’on peut admirer au zoo.
 

Grivet ou singe vert.
 

Si je ne bouge pas, personne ne va s’apercevoir de rien. Allez, j’imite un mec.
 

Je suis bien installé, dispo, relax, envoyez le soleil, s’il vous plaît.
Le Maki Vari, une espèce très menacée.
 

Personne en face, personne à droite, personne à gauche, allez hop, j’y vais. Ah ! petit soulagement personnel.
 

Oh ! elle nous fait quoi elle ? non mais, un peu de pudeur.
Babouin Hamadryas en équipe.
 

Salut Denis, moi c’est la grande « Sophie ».
– Je peux te poser une question, Sophie ? pourquoi un si long cou ?
– c’est simple, regarde, que dis-je, admire la classe.
 

– petite extension, je sors le ramasse nourriture et hop, part ici les bonnes friandises.
 

Pouvoir se rendre compte des dimensions d’un félin, ici un guépard, regarder sa souplesse, son agilité de près, en toute sécurité, est une excellente chose.
 

Juste au dessus, à environ 2 mètres. Je lui caresse le dos, virtuellement.
 

Un des nombreux panneaux d’information qui jalonne le parcours.
 

Je sens une présence juste derrière moi. Wouah ! la trouille, un félin en liberté. Plus petit, aussi agile, quelque fois aussi féroce, si si demander aux souris.
 

Presque le même, version XXXL, minou, minou.
Le lynx d’Eurasie.
 

– Denis, as-tu déjà tirer le portrait d’une panthère des neiges ? Allez un portrait de face, s’il te plaît.
 

– Un petit de trois quart en plus. J’adore mon profil.
 

– Un plan plus large, oui c’est bien. Impeccable.
– Elle est belle ma robe, tu ne trouves pas ?
 

Oh Margaux ! t’es pas au courant, pourtant Rika Zaraï l’affirme, le bain de siège, c’est bon pour la santé.
Tu prends une gamelle inox, de l’eau fraîche, des glaçons. Tu t’installes dessus et puis tu papotes avec les copines comme je fais en ce moment avec toi. C’est super !
– Dit-le à Didier ton mari, pour lui pas de doute, ça va marcher et en plus ça va lui faire du bien, nerveux comme il est.
Magot, seul macaque d’Afrique.
 

– J’en reviens toujours pas, me refuser de jouer dans le film « Gremlins », il se prend pour qui ce réalisateur ?
 

Chut !
 

Le chat de Geoffroy.
 
Il court, il court, le chat,
Le chat de Geoffroy, Mesdames,
Il court, il court, le chat,
Le chat de Geoffroy joli.
 
Il est passé par ici,
Il repassera par là.
 
Il court, il court, le chat,
Le chat de Geoffroy, Mesdames,
Il court, il court, le chat,
Le chat de Geoffroy joli.
 
lui, pour le prendre en photo il m’en a fait baver.
 

Il est 18h30, pas un chat à l’horizon. Pardon pas un homme à l’horizon.
 

Le chat Manul ou de Pallas, un petit félin d’Asie, une espèce menacée à moyen terme. Malgré sa ressemblance avec le chat domestique, impossible de l’apprivoiser.
 

De l’espace, de la verdure… Je remonte vers la sortie en passant près des perroquets, ours à lunettes, pumas, manchots, loutres cendrées…
 

en résumé : c’est environ 600 animaux, 120 espèces sur 12 hectares, 3 spectacles, les otaries, les oiseaux marins, les perroquets. C’est aussi 4,5km de sentiers.
Je reviendrai faire un tour, mais je partirai de bonne heure pour être à l’ouverture du matin, surtout que j’ai remarqué des espaces restauration pour le déjeuner, espace détente, espace rafraîchissement, espace pipi, espace nurserie, table à langer pour les tous petits… bien !
 

En repartant, je fais une petite halte pour regarder le Scorff. Rivière bretonne qui prend sa source à coté de Mellionnec et coule paisiblement pendant 79 kms.
 

 

Un bienfait

 
Comme de nombreux zoos, le zoo de Pont-Scorff s’implique dans des programmes de conservation.
La plupart des personnes ne verront jamais de panthères, tigres, lions, girafes… en dehors des zoos. Depuis les années 1985, des programmes pour la sauvegarde des espèces animales en péril ont vu le jour : EEP (Programmes d’Elevage Européen).
Braconnages, urbanisations, destructions du milieu naturel…diminuent le territoire de nombreux animaux. Ce qui causent souvent leur disparition.
Favoriser l’élevage d’une espèce menacée en lui conservant ses caractéristiques naturelles, et un jour réaliser une réintroduction dans la nature est un bienfait.
 
Information :
Suite à un message reçu, m’indiquant un article de L’EXPRESS de l’an 1997 « le faux alibi des zoos », après sa lecture et n’étant pas spécialiste de la question, je préfère modifier ma conclusion.
 

En conclusion

 
La plupart des personnes ne verront jamais de panthères, tigres, lions, girafes…, pour faire découvrir à toutes les personnes qui désirent regarder de près certains animaux afin d’améliorer les connaissances, le zoo ou parc animalier reste la solution de proximité.
Favoriser la protection en milieu naturel et la reproduction naturelle des espèces en péril est un bienfait.
Mais il faut comme le dit M. Nouët Jean-Claude dans son article : « entreprendre une action mondiale de protection totale des milieux naturels, seule capable d’assurer la préservation des espèces qui y vivent ».
 

En complément

 
Un autre point de vue sur le site consoGlobe :
10 espèces se battent contre leur extinction grâce aux zoosLa réintroduction des espèces est-elle une option raisonable ?
Sur wikipédia
Liste des espèces animales disparues durant la période historique.
 
et ainsi de suite…
Personnellement, je suis satisfait d’avoir entrevu ces animaux, d’avoir pu les contempler, de mettre fait un sentiment de ce que l’être humain fait de bien ou de mal.