Barrage de la Chèze #1

Balade photo au barrage de la Chèze #1
par Denis Riou photographe
 
Juillet 2018
Saint Thurial

 
Lieu : le barrage de la Chèze.
 

ORDRE DU JOUR
 
Méditer, pour moi, c’est écouter, regarder, admirer, ressentir, observer la faune et la flore par une belle matinée.
 
Le barrage de la Chèze est une grande retenue d’eau, son rôle premier, sécuriser l’alimentation en eau potable du bassin rennais.
Son second rôle, accueillir des plantes courantes et/ou rares. De nombreux oiseaux, mammifères… trouvent dans ce lieu des conditions idéales pour y vivre ou hiberner.
Un autre de ces atouts, lieu de détente et de méditation pour les pêcheurs, promeneurs, photographes…
Le barrage et les premiers chemins sont destinés aux visiteurs du dimanche, les endroits que je fréquente ne sont pas facilement accessible. Oublions les talons aiguilles, les petites baskets et prenons les bottes.
 
J’arrive enfin aux lieux qui vont faire vibrer mes neurones et mirettes.

Mon loyal serviteur, j’ai nommé mon trépied Manfrotto est à mes côtés ainsi que mon Nikon Df équipé d’un 105 mm micro-nikkor et d’un 24-70 mm.
Je réalise quelques clichés de paysage du barrage, une belle étendue d’eau.
 

Info photo : chercher des angles qui vous plaisent. Un premier plan, un second puis l’horizon. Des lignes, des courbes…
Focale : 24 mm
Ouverture : f/13 pour avoir une grande profondeur de champ (zone de netteté)
Vitesse d’obturation : 1/125s
Mode d’exposition : manuel
Mesure : Matricielle
Sensibilité : ISO 160
 

Info photo : premier plan, des lignes, des reflets, un ciel au tiers supérieur…
 

Il y a des moments ou il faut, disons être rapide : 6 petites secondes, voilà le temps que m’a accordé ce Sphinx gazé – sphinx du chèvrefeuille, admirable papillon…
Règle numéro.. je ne sais plus : soyons toujours prêt à faire face à toutes les situations.
 
Info photo : soyez toujours sur vos gardes et prêt à déclencher, l’action arrive toujours trop vite, action = réaction.
Focale : 105 mm
Ouverture : f/5 (honnêtement, je ne m’attendais pas à le voir, la faible profondeur de champ f/5 était pour la fleur, d’où l’intérêt d’être toujours très réactif dans la mise au point même s’il manque un peu de zone de netteté)
Vitesse d’obturation : 1/2000s
Mode d’exposition : manuel
Mesure : Matricielle
Sensibilité : ISO 200
 

Agrandissement de la photo précédente, sphinx gazé, adorable papillon, se nourrissant avec le nectar de la salicaire commune (c’est un restaurant pour les papillons, bourdons, abeilles etc, ils adorent)
 

Arrivée de façon artistique pour ce papillon.
Info photo : soyez toujours sur vos gardes et prêt à déclencher, l’action arrive toujours trop vite, action = réaction.
Focale : 105 mm
Ouverture : f/11
Vitesse d’obturation : 1/100s (eh oui, même au 1/100s de seconde on peut réaliser des flous « artistiques », tout dépend de la vitesse du sujet)
Mode d’exposition : manuel
Mesure : Matricielle
Sensibilité : ISO 100
 

Un piéride du chou s’alimentant, le nectar comme plat de résistance.
 

Au ras du sol, il y a madame araignée et toutes les copines qui attendent tranquillement d’un moustique, mouche, guêpe, sauterelle ou autres insectes viennent se prendre dans sa toile de soie.
 

Encore plus bas, dans certains endroits cachés des regards, le flûteau fausse renoncule attend le soleil pour s’ouvrir et montrer ainsi ces délicates couleurs pastel.
(Attention : on ne cueille pas, on n’écrase pas, dans certaines régions de France , cette plante est désormais protégée)
Info photo : regardez au sol, pliez-vous en quatre s’il le faut, agenouillez-vous… même si la berge tourbeuse est en eau, même si c’est de la boue. (la machine à laver est toujours utile)
Focale : 105 mm
Ouverture : f/22
Vitesse d’obturation : 1/160s
Mode d’exposition : manuel
Mesure : Matricielle
Sensibilité : ISO 640 (j’ai préféré monter un peu en sensibilité pour avoir une bonne vitesse d’obturation, aujourd’hui certains capteurs comme celui du DF Nikon acceptent des hautes sensibilités sans laisser trop de traces de grain « bruit »)
 

Au ras du sol, il y a ces magnifiques paysages oubliés.
 

Paysages de lichens avec ces habitants « minuscules » se faufilant, s’abritant comme dans une immense forêt.
 

Chemin de fougères et d’herbes au barrage de la Chèze à St Thurial, 35.
 

En fin de journée (21h40), pour ceux qui se couchent tard, vous avez la possibilité d’admirer une famille de canards se promenant au coucher du soleil.
ceci n’est qu’une toute mais toute petite partie de ce que l’on peut découvrir dans ce lieu, il suffit de regarder et d’écouter.

 
(Bon si vous venez avec toute la smala qui braille, courre partout, rester chez vous. Il y a des bêtes dangereuses, des moustiques, reptiles et autres « gremlins » qui piquent, mordent, vous feront faire des cauchemars, Aaaaah, Aïe!, Ouille!, Berk! pour se terminer en Snif-snif).
 
J’espère être tranquille encore de nombreuses fois.
 
Après toutes les sensations emmagasinées toute la journée, je vais passer une bonne nuit.
 
À bientôt.