Randonnée Photos Nature Octobre 1

Randonnée Photos nature réalisées surtout en Bretagne | Ille et Vilaine |
Photographies DENIS RIOU
 

Au cours de mes randonnées en Brocéliande et ailleurs, je photographie la biodiversité pour le plaisir, je ne cherche pas l’extraordinaire, l’ordinaire est suffisamment généreux. je réalise mon petit inventaire le long des chemins.
 
Je photographie, j’écris comme je vis, à l’instinct.
Merci de me lire, de regarder.

 
 

 
01 octobre 2025

Dans les landes, voici un œuf du papillon Agreste – Hipparchia semele, déposé – collé au bout d’une herbe sèche par une femelle. 2 à 3 millimètres de diamètre, couleur blanc-crème. L’œuf est protégé par une enveloppe protectrique ou chorion pour limiter les impacts de la météo. Elle va déposer quelques dizaines d’œufs ici et là, dans des endroits stratégiques, sur une plante hôte ou à proximité afin d’assurer la survie de la chenille.


 

Voici l’œuf du papillon Agreste – Hipparchia semele.


 

L’Agreste – Hipparchia semele, ce papillon a attiré mon regard, la pose, le lieu, les herbes sèches, les minuscules mousses, les couleurs, la lumière de 13 heures, tout s’accorde selon moi. Ici, la focale 147 mm permet de me tenir à 56 cm , iso 220, avec f/13.0 à cette distance la profondeur de champ est d’environ 1,21 cm , manuel, mesure centrale pondérée.


 

En ce 1er octobre, posé sur une petite paroi verticale, le papillon l’Agreste – Hipparchia semele cherche la chaleur. Ici, je me sers de mon flash en mode déporté pour déboucher un peu les ombres afin d’avoir des détails de l’aile. Iso 125, f/13.0, 1/200 s, 147 mm, manuel, mesure pondérée centrale, flash auto déclenché via SU-800.


 
02 octobre 2025

Le Cuivré commun – Lycaena phlaeas butinant sur de la bruyère. Photographie au flash déporté tenu de la main gauche au-dessus du papillon, déclenché via SU-800 : iso 125, f/13.0, 1/200 s, 60 mm micro-nikkor, manuel, mesure centrale pondérée, flash SB-900 auto.


 

Un papillon l’Agreste – Hipparchia semele dépose un œuf délicatement. Cette femelle a replié son abdomen sous son thorax et sa tête pour mettre parfaitement en place cet œuf.


 

Voici l’œuf déposé par le papillon l’Agreste – Hipparchia semele. Minuscule, il doit mesurer à peine deux millimètres. C’est rare dans la nature d’assiter à cet évènement, je suis très satisfait.


 

Achillée millefeuille – Achillea millefolium, de mai à octobre elle fleurit. L’inflorescence (disposition des fleurs) se trouve sur le même plan à sommet aplati.


 
04 octobre 2025

Sympétrum strié – Sympetrum striolatum. C’est une femelle (vieille), difficile de la repérer dans cette végétation de landes sèches. Cette espèce fait partie des dernières libellules encore présentes en octobre.


 

L’Hélophile suspendu – Helophilus pendulus (mâle), insecte, ordre des diptères, famille des syrphes. Reconnaissable à sa face dorsale, fond jaune-ocre avec 3 bandes noires


 

Oedipode turquoise – Oedipoda caerulescens


 

Papillon le Souci – Colias crocea. Généralement je trouve ce papillon dans les prairies ensoleillées, les champs cultivés mais depuis quelques jours je le trouve de plus en plus dans les landes sèches, la température a baissé ces derniers jours, serait-il possible que ce soit pour réguler sa température corporelle plus facilement ?


 

Dans les landes sèches, un papillon le Cuivré commun – Lycaena phlaeas, de profil, posé sur un ajonc. La fine ligne rouge-orangée est bien visible, la petite queue aussi. Les landes sèches de l’Étunel, communauté de Brocéliande.


 

Il est petit mais je le repère au milieu du chemin pierreux, l’Azuré porte-queue – Lampides boeticus, un petit papillon un peu rare à trouver en Ille et Vilaine. Il me reste le plus difficile, réaliser une approche discrète sans le faire fuir.


 

Lampides boeticus – l’Azuré porte-queue , l’Argus porte-queue, le Porte-queue strié, le Lycène du Baguenaudier, le Strié (que de noms). Acte 1, me mettre à genoux sur les pierres de schiste rouge et même s’allonger, il faut savoir endurer de l’inconfort pour réaliser une photographie.


 

L’Azuré porte-queue – Lampides boeticus, acte 2, s’approcher délicatement. Mes réglages photo : iso 200, f/13.0, 1/200 s, 147 mm, manuel, mesure spot.


 

L’Azuré porte-queue – Lampides boeticus, je continue à remplir ma carte mémoire tout en restant assez proche du papillon. Au diable, les petits cailloux qui percutent mes genoux.


 

L’Azuré porte-queue – Lampides boeticus, ailes ouvertes pour cette femelle qui cherche des minéraux dans le sol boueux entre les petites pierres de schiste rouge.


 

L’Azuré porte-queue – Lampides boeticus, allongé sur le chemin pierreux humide, je me place au plus près presque de face. Je ressens beaucoup de bonnes sensations. Mes réglages photo : iso 100, f/13.0, 1/200 s, 147 mm, manuel, mesure pondérée hautes lumières.


 

L’Azuré porte-queue – Lampides boeticus, immortaliser encore et encore ce petit papillon avant l’arrivée des températures froides car il ne va pas survivre.


 

L’Azuré porte-queue – Lampides boeticus, un petit papillon un peu rare. J’aperçois la longue queue, les taches noires dont une est bordée d’orange, la bande blanche avec le fond brun clair sur les ailes.


 

L’Azuré porte-queue – Lampides boeticus, un petit papillon, en Ille et Vilaine, il ne survit pas à l’hiver.


 

L’Azuré porte-queue – Lampides boeticus, de face, posé sur un chemin de schiste rouge. Il cherche le meilleur des minéraux dans le sol boueux. Biodiversité de Monterfil en Ille et Vilaine, Bretagne.


 

L’Azuré porte-queue – Lampides boeticus, un petit papillon un peu rare à trouver en Ille et Vilaine. Il cherche des minéraux dans le sol boueux sous les petites pierres de schiste rouge.


 

Le Tircis – Pararge aegeria, papillon que je rencontre dans les chemins ombragés, en sortie de clairières… mais il recherche les rayons du soleil pour se réchauffer.


 

Je remarque un Cuivré commun – Lycaena phlaeas posé de profil en contre-jour, se mettre à hauteur, réaliser cette photographie, puis s’approcher délicatement, sans bruit pour effectuer d’autres prises de vues.


 

Le Cuivré commun – Lycaena phlaeas, photo en contre-jour, je suis à genoux pour être à hauteur de yeux du papillon et assez près (encore une bonne approche de réaliser). Mes réglages photo : iso 450, f/18.0 car je suis vraiment près, 1/160 s, 147 mm, manuel, mesure pondérée hautes lumières.


 

Le Cuivré commun – Lycaena phlaeas, caché derrière une fleur, les nombreuses taches noires et oranges sont bien visibles.


 

Pour terminer ma petite virée photo sous un temps nuageux avec quelques apparitions du soleil et vent 30 km/h, voici le papillon le Souci, du jaune dans le vert, du soleil dans la verdure. Biodiversité de Monterfil 35.


 
06 octobre 2025

Au départ du chemin, un petit tournesol, seul, le long de la prairie m’indique que la virée photo va être correcte dans les landes bretonnes sous le ciel bleu. Aujourd’hui, sur toutes mes photos, je suis à f/18.0 et 1/320 s, il n’y a que la sensibilité qui va bouger.


 

Sympétrum strié – Sympetrum striolatum, cette femelle m’a laissée m’approcher à une distance raisonnable. J’observe que l’étendue de noir sur la tête ne descend pas le long des yeux. Les pattes noires ont bien la ligne jaune sur le tibia et le fémur.


 

Sympétrum strié – Sympetrum striolatum, c’est une femelle. Le coté du thorax avec 2 bandes jaunes entourant une bande rouge mais le tout est assez obscurci, c’est donc un individu agé. Les pattes noires sont rayées avec une ligne jaune. Les matures ont l’abdomen plus jaune-orangé.


 

Le Cuivré commun – Lycaena phlaeas, se réchauffe sur le schiste rouge. Mes réglages photo ; iso 640, f/18.0 (je suis à 47 cm du sujet et même à f/18.0 il n’y a que 1,06 cm de profondeur de champ), 1/320 s au 147 mm, manuel, mesure pondérée hautes lumières.


 

Je parcours les chemins de la lande sèche à la recherche de libellules, papillons, insectes divers. Le Cuivré commun – Lycaena phlaeas posé sur de la bruyère.


 

Le Cuivré commun – Lycaena phlaeas posé sur de la bruyère. Il profite des belles journées ensoleillées d’ Octobre et du peu de temps avant la fin de son existence.


 

Papillon L’Agreste – Hipparchia semele. Landes bretonnes, Monterfil.


 

Dans les landes de Monterfil, un papillon Azuré porte-queue recherche des minéraux dans le sol.


 

Dans les landes de Monterfil, un papillon Azuré porte-queue termine sa recherche des minéraux dans le sol et enroule sa spiritrompe .


 

Le Cuivré commun – Lycaena phlaeas.


 

La fleur du Chrysanthème des moissons – Glebionis segetum égaie les chemins, bords de champs. Autres noms ; marguerite dorée, chrysanthème des blés


 

La fleur du Chrysanthème des moissons – Glebionis segetum de profil.


 

La fleur du Chrysanthème des moissons – Glebionis segetum.


 

Une petite fleur à butiner ici, une autre là-bas, le papillon le Souci –  Colias crocea passe de l’une à l’autre, il participe ainsi à la pollinisation, à la diversité génétique.


 
07 octobre 2025

Sympetrum striolatum – Sympétrum strié ou Sympétrum fascié. C’est une femelle, la lame vulvaire en oblique est visible (segment 8 et la limite de S9. Individu agé, les bandes « jaunes » entourant la ligne rouge médiane à maturité sont assez obscurcies.


 

Le Cuivré commun – Lycaena phlaeas de profil est facilement reconnaissable à ses dessins peu marqués sous l’aile arrière (postérieure).


 

Sympétrum strié – Sympetrum striolatum ou Sympétrum fascié. Pour les bases de la technique photo, deux heures suffisent, pour la technique d’approche il faut beaucoup de temps, voire des années de travail et être très attentif au sujet.


 

Sympetrum striolatum – Sympétrum strié ou Sympétrum fascié. Individu agé, c’est une femelle. Pour l’approche douce, je fais si possible face au sujet, pour ne pas l’inquiéter, le surprendre.


 

Sympetrum striolatum – Sympétrum strié ou Sympétrum fascié. En bougeant délicatement, je ressens que cette femelle Sympétrum strié est confiante, ce qui n’est pas pour me déplaire.


 

Sympétrum fascié – Sympetrum striolatum ou Sympétrum strié . Individu agé, posé sur une branche sèche. Il y a la technique photo, iso 640, f/18.0, 1/250 s, 147 mm, manuel, mesure pondérée hautes lumières et la technique d’approche, cette dernière s’apprend sur le terrain jour après jour, échec après échec, quoique un échec on doit en tirer du positif sinon il ne sert à rien.


 

Sympétrum fascié – Sympetrum striolatum ou Sympétrum strié. La technique d’approche, en réalisant des photos, j’avance avec des gestes lents, doucement, j’accéde petit à petit au plus près, 1 mètre, 70 cm, 50 cm, 40 cm… sans faire de bruit, je photographie et là j’éprouve de la satisfaction. Si le sujet quitte le lieu, je recommence encore et encore. Il y a aussi le feeling, le sentiment, le ressenti, le truc qui me dit oui ou non, continue ou stoppe.


 

Le Cuivré commun – Lycaena phlaeas. Étant donné leur comportement juste avant et après cette photographie, le sujet aux couleurs éclatantes est une femelle et le mâle avec les teintes plus ternes, défraîchies.


 

L’Agreste – Hipparchia semele. Farouche, s’il est dérangé, il s’envole pour se mettre à l’abri rapidement. Je le trouve dans les milieux secs, landes sèches, affleurements rocheux et souvent une pinède à proximité. C’est une espèce assez vulnérable, discrète, un peu rare à cause du milieu où elle se développe. Landes sèches de l’Étunel, communauté de Brocéliande, Bretagne.


 

L’Agreste – Hipparchia semele. C’est un papillon assez farouche, s’il est dérangé, il s’envole rapidement, fait un vol assez court, au ras du sol et se pose rapidement en baissant les ailes antérieures ( supérieures) sous les ailes postérieures. Comme il cherche des minéraux dans le sol, je tente une approche à ma façon sans le faire fuir.


 

L’Agreste – Hipparchia semele, cherche des mineraux dans le sol.


 

L’Agreste – Hipparchia semele, il enroule sa spiitrompe.


 

L’Agreste – Hipparchia semele, déroulement de la spiritrompe ; trompe spiralé, trompe hélicoïdale des papillons, appendice buccal en forme de spirale. Elle est utilisée pour recueillir le nectar, le pollen ou encore les minéraux dans le sol boueux, humide.


 

L’Agreste – Hipparchia semele, une fois la spiritrompe déroulée, il la place convenablement et aspire, absorbe soit de l’eau, les minéraux ou les sels essentiels à sa survie et sa reproduction.


 

L’Agreste – Hipparchia semele, mes réglages photo pour cette photographie : iso 500, f/18.0, 1/250 s 147 mm, mamuel, mesure pondérée hautes lumières. Pourquoi f/18.0, je suis à environ 47 cm du sujet ce qui donne en profondeur de champ assez réduite (zone de netteté), 1,06 cm soit 0,52 cm en avant de la mise au point et 0.54 cm après la mise au point, cela se voit bien sur la photo.


 
08 octobre 2025

Sympétrum strié – Sympetrum striolatum, un mâle en contre-plongée et en contre-jour. Mon flash Sb-900 m’a été très utile pour déboucher les ombres.


 

Sympétrum strié – Sympetrum striolatum, un mâle en contre-plongée et en contre-jour. J’installe mon flash pour déboucher les ombres. Iso 400, f/18.0, 1/200 s, 147 mm, manuel, mesure pondérée hautes lumières, flash en mode auto.


 

Sympétrum strié – Sympetrum striolatum, un mâle en contre-plongée. Coté thorax, les 2 bandes jaunes entourant une bande rouge sont bien visibles.


 

Le Tircis – Pararge aegeria, il profite de la lumière.


 

La Phalène sacrée – Rhodometra sacraria aux teintes rosées. Les adultes sont de couleur gris, jaunâtre, rose, rose grisâtre. Petit papillon de nuit actif le jour mesurant environ 10 à 11 cm. La tête et le thorax sont jaune paille, ici les ailes sont d’un ton rose. Ceci se produit lorsque le pupe (stade intermédiaire entre l’état de larve appelée asticot et celui d’imago) est exposé à des températures élevées.


 

Le Fadet commun – Coenonympha pamphilus, posé sur des ajoncs secs.


 

Le Collier-de-corail – Aricia agestis, tout m’a attiré à faire cette photographie. La papillon, la bruyère, les fines branches, cette diagonale entre l’espace rempli et l’espace « vide ».


 

Sympétrum strié – Sympetrum striolatum, c’est une femelle. Les individus Sympétrum strié sont assez petits, ils passent souvent inaperçus dans la nature. Ici le type d’habitat est la lande sèche sur les hauteurs, en bas à 80 mètres coule le Serein qui alimente l’étang de l’Étunel. Nature sauvage en Brocéliande.


 

Sympétrum strié – Sympetrum striolatum, c’est une femelle posé dans les landes sèches de l’Étunel, coté Monterfil.


 

L’Azuré de la Bugrane – Polyommatus icarus. Autres noms, Argus bleu, Azuré commun, Petit Bleu commun. C’est un mâle avec ce superbe fond bleu (la femelle possède un fond brun), la fine ligne noire et les franges blanches. On distingue par transparence les taches de la face inférieure des ailes. Parmi tout ce vert, ce bleu a attiré mon regard.


 
09 octobre 2025

Le Cuivré commun – Lycaena phlaeas, caché dans les hautes herbes sèches pour se protéger de la fraîcheur de ce mois d’octobre. Il va sans doute passer la nuit tranquillement dans ce lieu. Monterfil, Bretagne.


 

Lycaena phlaeas – Le Cuivré commun profite des quelques rayons de soleil de l’après-midi, bien à l’abri dans les landes sèches de la fraicheur du mois d’octobre.


 

Aplocera plagiata – Triple Raie, Rayure commune. Au repos dans les landes sèches de l’Étunel, communauté de Brocéliande.


 
10 octobre 2025

Papillon Le Souci – Colias crocea, visiblement il a du vécu, les ailes abimées mais il est toujours vif, rapide et va tenter de se reproduire encore et encore.


 

Tournesol oublié le long du champ. J’évite de retoucher, je montre le sujet de façon le plus naturellement possible. La perfection n’existe pas alors pourquoi ne pas montrer les parties endommager par le temps.


 

L’Azuré de la Bugrane – Polyommatus icarus, entre mousses et schiste rouge sur les pentes rocheuses de l’Étunel. Nature et biodiversité de Brocéliande.


 

L’Azuré de la Bugrane – Polyommatus icarus sur les pentes rocheuses de schiste rouge de la région de Brocéliande.


 

Papillon l’Agreste – Hipparchia semele. Réglages photo : iso 110, f/5.6, 1/500 s, 420 mm, mode S, mesure pondéré hautes lumières.


 

Papillon l’Agreste – Hipparchia semele avec la spiritrompe en action dans les landes sèches. Communauté de Brocéliande.


 

Le Souci – Colias crocea, j’aperçois le papillon le Souci butinant, whaouh ! je m’approche délicatement, m’installe à genoux parmi les ajoncs et réalise quelques photos avant qu’il ne s’envole vers un autre lieu. Landes sèches de l’Étunel. Brocéliande.


 

Le Souci – Colias crocea butinant sur la bruyère. La magie des couleurs des landes sèches de l’Étunel. On pourrait croire à un montage mais non, ce papillon est d’une beauté, d’une fraîcheur remarquable, avec l’arrière-plan singulier de bruyères, le tout est saisissant, c’est la magie de Brocéliande.


 

Le Souci – Colias crocea au repos dans les landes sèches au pays de Brocéliande. Il est bien visible parmi les couleurs de l’automne.


 

Sympétrum strié – Sympetrum striolatum, femelle posé sur une branche. Landes de l’Étunel, Monterfil.


 

Sympétrum strié – Sympetrum striolatum. J’adore les teintes chaudes, les nuages s’écartent, le soleil baigne les landes sèches de lumière. L’Étunel, Monterfil.


 

Sympétrum strié – Sympetrum striolatum, de face. Landes sèches de l’Étunel, Monterfil.


 

Sympétrum strié – Sympetrum striolatum. C’est une femelle, l’abdomen fonce avec le temps qui passe (en vieillissant) pour devenir gris brun rougeâtre. La femelle se reconnaît à sa lame vulvaire en S8 et S9.


 

Tournesol de dos.


 

Manifestation de tournesol « on veut du soleil, on veut du soleil »


 

Grande Aigrette – Casmerodius albus, juste le temps d’arrêter mon véhicule sur le chemin de pierre, d’ouvrir la fenêtre passager, de prendre l’appareil et de déclencher.


 

Sympétrum méridional – Sympetrum meridionale, mâle adulte posé. Son abdomen est rouge orangé sans marques (traces noires) sur S8 et S9. Réserve d’eau de la Chèze à Saint-Thurial.


 
12 octobre 2025

Je repère une Phalène sacrée – Rhodometra sacraria, de forme – couleur rose. Elle est superbe, je me positionne, réalise deux photographies et hop, elle s’envole, il faut impérativement la suivre des yeux pour repérer le lieu où elle se pose. Landes de l’Étunel – coté Monterfil.


 

Une Phalène sacrée – Rhodometra sacraria, de forme – couleur rose. À quelques mètres de là, elle se pose parmi les herbes sèches. Une première photo de sécurité, maintenant il faut doucement se rapprocher sans bruit pour réaliser quelques proxi-photos. Landes de l’Étunel – coté Monterfil.


 

Une Phalène sacrée – Rhodometra sacraria, de forme – couleur rose. Comme je suis relativement près, je suis à f/18.0 au 147 mm pour avoir une profondeur de champ mais elle reste quand même très petite, 1/320 s pour éviter tout risque de flou de bougé, la sensibilité monte à iso 500. Landes de l’Étunel – coté Monterfil.


 

Une Phalène sacrée – Rhodometra sacraria, de forme – couleur rose. Je tourne mon appareil pour mettre en oblique ma prise de vue afin de donner un peu plus de dynamique. Landes de l’Étunel – coté Monterfil.


 

Sur les pentes de schiste rouge, un Cuivré commun – Lycaena phlaeas prend le soleil de la mi-octobre en Brocéliande. Landes sèches de l’Étunel, coté Monterfil.


 

Ce Sympétrum strié – Sympetrum striolatum, mâle vient de se poser, il n’a pas encore rabattu ses ailes dans la position caractéristique de repos. Landes sèches de l’Étunel, région de Brocéliande.


 

Sympétrum strié – Sympetrum striolatum, un mâle. Nous sommes mi-octobre, les journées sont belles, je fabrique sans doute mes dernières prises de vues avec les libellules, je suis conscient que l’hiver approche.


 

Sympétrum strié – Sympetrum striolatum, un mâle. Après plusieurs tentatives, j’arrive enfin à une petite distance de lui en légère contre-plongée. Je prends du plaisir à photographier et à admirer ce Sympétrum strié.


 

Mon regard s’arrête sur ces branches de sapin, une forme, une couleur, c’est Le papillon Robert-le-Diable – Polygonia c-album. Avec les ailes très découpées il ressemble à une feuille morte. Landes sèches de l’Étunel en Brocéliande.


 

Le papillon Robert-le-Diable – Polygonia c-album avec ses ailes découpées et cette marque blanche le fameux C sur l’aile. Landes sèches de l’Étunel en Brocéliande.


 

Le papillon Robert-le-Diable – Polygonia c- album, je suis en contre-plongée, je me faufile le plus près possible. Les ailes d’aspect déchiquetées sont bien mise en valeur avec cette trouée de ciel bleu. Le fond brun sombre avec la fameuse marque en « C » blanche. Landes sèches de l’Étunel en Brocéliande.


 

Le papillon Robert-le-Diable – Polygonia c-album. Il ouvre un peu ses ailes pour se réchauffer. Landes sèches de l’Étunel en Brocéliande.


 

Le papillon Robert-le-Diable – Polygonia c-album. Je me déplace un peu, réalise cette dernière photographie, il s’envole et je n’ai plus qu’à continuer ma prospection dans les Landes sèches de l’Étunel en Brocéliande.


 

Le Cuivré commun – Lycaena phlaeas posé délicatement sur des ajoncs. Pour une bonne identification, les Azurés s’identifient avec les taches sur les ailes mais il peut y avoir confusion, le mieux est de prendre en photo le profil, le dessous des ailes et si possible le dessus des ailes (ouvertes). Landes sèches de l’Étunel en Brocéliande.


 

Sympétrum strié – Sympetrum striolatum, une femelle. J’ai la conviction que les femelles sont moins craintives que les mâles ou plus curieuses. La ligne jaune apparaît sur les pattes noires ainsi que la lame vulvaire à la fin et sous l’abdomen malgré le flou de profondeur de champ.


 
Voici pour cette première partie du mois d’octobre, de nombreux insectes ne sont plus visibles mais il est encore possible d’en trouver car le froid n’a pas encore fait son approche.
À bientôt.