Circuit de Lorinou n° 122 à Saint-Gonlay

Denis Riou photographe
 
Photos réalisées en Bretagne | Ille et Vilaine | Saint-Gonlay

Je photographie pour découvrir, montrer, présenter et dévoiler,
peu importe la lumière, elle sera toujours meilleure que la nuit noire.
 
Je ne suis pas un spécialiste, pas scientifique, pas journaliste, pas botaniste, pas entomologiste … juste photographe et assez curieux pour apporter un témoignage à ma façon. Je photographie, j’écris comme je vis, à l’instinct.
Merci de me lire, de regarder.

 
 

 

Virée photos à Saint-Gonlay

 
Période hivernale
15 mars 2024
Le terrain est assez humide, il a plu sur l’herbe mouillée.
 
Circuit de Lorinou n° 122 à Saint-Gonlay
J’ai trouvé cette randonnée sur le lien ci-dessous :
https://www.ille-et-vilaine-tourisme.bzh/offres/circuit-de-lorinou-n122-saint-gonlay-fr-2840713/
Vous pouvez aussi télécharger (exporter) le fichier GPX (tracé GPS pour navigation sur smartphone), c’est utile, pratique et le tracé est fiable.
 
Niveau 2 sur 5 – facile – oui mais attention il y a quelques montées pour les personnes ayant des difficultés de marche.
À la fin de l’article il y a ma conclusion.
 

Chemin propre, bien entretenu..
 

On prépare le bois pour les prochains hivers, on entretient sa parcelle.
Dans quelques semaines les feuilles et les fleurs vont habillés les pommiers, la beauté de la nature.
 

Paréidolie : voyez vous l’homme à tête de chien avec son béret, les mains dans le dos, la pipe aux lèvres ?
Ah ! les yeux, les yeux, regarder, regarder encore, laisser vos smartphones dans votre poche et admirer ce qui vous entoure. Il y a tant de choses à découvrir !
 

Le chemin longe les champs légèrement vallonnés.
 

Les panneaux d’indication à suivre.
 

Ici, petite difficulté pour les personnes n’ayant pas une super forme, ça monte un peu.
 

Toujours l’entretien des bois, belle coupe, monsieur.
 

Pourquoi j’ai téléchargé le fichier GPX (GPS) ?
Ici par exemple, croisement de plusieurs chemins mais aucune indication pour le Lorinou 122.
Perso, j’ai GPX Viewer pour smartphone, je précise qu’il y en a d’autres, et c’est bien utile.
Le tracé que j’ai téléchargé est précis, pas d’erreur sur tout le suivi.
 

Chemin en bordure de bois, très agréable.
 

Ma technique de marche photo

 
Je marche tout doucement sur ce type de sentier, environ 2 km/heure, mes yeux sont à 25% vers le sol pour savoir où je pose les pieds, 25% vers le bois, 50% vers le champ car c’est là que je trouve souvent ce que je cherche. Je regarde toujours le plus loin possible à travers les branches car un chevreuil fait la même chose, c’est le petit jeu à qui verra l’autre le premier, dès fois il gagne mais pas toujours. Je garde aussi un œil par-dessus mon épaule car je me suis fais « gauler » (être démasquer) plusieurs fois par des chevreuils qui se trouvaient dans mon dos et qui donnaient l’alerte.
Le chevreuil possède des grandes oreilles qui agissent comme un radar, des yeux qui captent le moindre mouvement, il est très doué à ce petit jeu, un museau qui le met en alerte à la moindre odeur suspecte. Le vent peut-être un bon allié ou pas.
 

Indication sur les arbres, juste après le tracé GPX m’a encore été très utile.
 

Belle vue sur la commune d’Iffendic.
 

Le ruisseau Le Hélouin, pas d’inquiétude il y a une petit pont.
 

Chemin en contre-bas, très bien, il y a un vent frais, je suis à l’abri.
 

Et je continue dans un autre chemin creux.
 

J’ai aperçu plusieurs chevreuils à environ 400 mètres au fond d’un grand champ.
Je me suis mis aussitôt en mode invisible, style lionne qui chasse, tout en m’approchant par le chemin.
Et après plusieurs minutes, deux chevreuils s’amusent à se courir après dans le champ et coup de chance, ils viennent dans ma direction, je me mets en mode transparent.
 

Admirable, j’en prends plein les yeux.
 

Ils courent, courent encore et encore.
 

Et surtout ils s’approchent de plus en plus.
 

Ils disparaissent derrière les arbres, puis l’un des deux revient, patiente un peu et repart vers les autres chevreuils au fond du champ.
 

Je ne sais pas où est l’autre.
Je suis dans un chemin creux, plusieurs minutes s’écoulent, je ne bouge pas.
À un moment je me retourne et qui je vois au dessus de moi, l’autre chevreuil qui lui aussi est surpris mais ne définit pas ce que je suis. Mon chapeau « traveller marron » et mon appareil photo cache mon visage et comme je suis en contre-bas, l’herbe en bordure de champ joue en ma faveur.
 

Je suis sur la pointe des pieds même avec mon 1,85 mètre, le talus est assez haut, il y a beaucoup de branchages entre nous, lui comme moi cherchons un meilleur point de vue.
 

Difficile de faire la mise au point et de ne pas trop bouger. Deux bonnes minutes dans cette situation à se chercher, à photographier puis il passe dans le champ à coté.
 

Il ne s’enfuit pas, il cherche, il cherche.
 

Il cherche, pousse des petits aboiements..
 

S’arrête, cherche, je mitraille sans bouger, je suis en mode invisible, c’est énorme, il est très près.
Mon palpitant est au maximum, l’émotion est vive.. il est beau, son corps est élancé, les fines pattes et sa musculature lui permettent de se déplacer rapidement. Belle tête, jolis bois, il est admirable dans cette position.
 

Puis il décide de retrouver les autres chevreuils au fond du champ.
J’adore ces instants, ils sont précieux.
Les reportages animaliers m’ont beaucoup apporté surtout le comportement des fauves, l’approche qu’ils réalisent lors de leurs chasses.
Je pratique la même discrétion, le même comportement lors de mes approches, surtout je prends le temps, je patiente beaucoup et si l’occasion se présente je saisis ma chance.
À la différence d’un fauve, je photographie, je ne tue pas ( à sa décharge, le fauve n’a pas d’épicerie à disposition comme nous) et j’admire la nature.
Ce n’est pas la première fois que je me retrouve dans une telle situation mais à chaque fois, c’est magique, magique et magique.
Savez vous que je réalise 95% de mes photos de chevreuils à partir des sentiers que je fréquente, le maximum pendant la journée.
 

Le passage du ruisseau de Comper, comme quoi, les anciens poteaux d’électricité sont bien utiles.
Cela me rappelle ma jeunesse dans les années 1980 (1978 à 1982), avant d’être photographe (1985), j’ai travaillé quelques années (4 ans) comme monteur de lignes en haut de ces poteaux.
Pas si simple de rester en haut plusieurs heures, les pieds sur une simple tige de fer par tous les temps, soleil, pluie, vent glacial, printemps, été, automne et hiver, mon dos s’en rappelle encore.
 

NON, non, ce n’est pas un ruisseau, c’est la conséquence des pluies hivernales depuis quelques mois.
Ci-dessous, vous avez remarqué les genouillères, elles ont une utilité. Elles me servent à rester à genoux pendant pas mal de temps lorsque je photographie discrètement.
J’ai aussi un jeans bleu, je m’habille normalement, simplement un haut marron, vert ou noir et contrairement à certains je prends une douche tous les jours, pas la peine de sentir l’homme des cavernes, des bois, ce n’est pas les odeurs que remarquent en premier les chevreuils, c’est le mouvement, le bruit des pas, des gens qui discutent, l’enfant qui crie « je veux voir les animaux », (c’est loupé), le chien qui courre, jappe ou aboie..
 

J’ai prévu les bottes et comme un gamin au lieu de passer par la bordure du champ, je suis allé au milieu du ruisseau improvisé, « enfance, enfance quand tu nous tiens ».
 

Au centre de la commune

 
La mairie – école à visiter et son parcours.
 

Une des nombreuses affiches
 

Un des nombreux panneaux autour de la Mairie – école, cela vaut le coup d’œil, n’hésitez pas à prendre un peu de votre temps.
 

La mairie – école en fin de journée par temps gris.
 

Suivre les quilles..
 

Suivre les quilles et chercher le ruisseau de Comper en contre-bas, le lavoir du Pont-aux-Prêtres vous attend.
 
Ma conclusion ;
Le mieux est de se garer au centre de la commune, il y a des parkings.
Excellente randonnée, très agréable, environ 9 kms de plaisir soit deux heures si vous marchez normalement, pour moi c’est 4h30 avec ma marche précautionneuse, lente.
Tracé GPX bien réalisé. Les sentiers sont parfaits, les paysages sont variés, plaines, bois, sous-bois, chemins creux, paysages panoramiques.. quelques passages par le bitume mais rien de bien méchant et le temps breton, excellent.
J’ai effectué cette randonnée en fin d’hiver, les arbres ne sont pas encore habillés de leurs feuilles et fleurs, ce qui ne saurait tarder avec l’équinoxe du 20 Mars (printemps), cela devrait être encore plus charmant, apaisant..
Savez vous qu’en Bretagne, nous voyons le soleil plusieurs fois par jour, dans certaines régions de la planète c’est une fois, pas de chance pour eux !
Par beau temps ou moins pluvieux, les chaussures de randonnée suffisent largement.
Il y a d’autres randonnées à Saint-Gonlay, je vais les faire.
 
Merci et à bientôt pour de nouvelles photos.